Elles sont nombreuses et parfois difficiles à comprendre pour un néophyte.
MINI-KART C’est la catégorie des 7-10 ans qui donne accès à la compétition à partir de 8 ans. Le matériel est particulièrement adapté aux jeunes pilotes.
Le moteur 4 temps offre une fiabilité irréprochable, ce qui permet aux pilotes de se concentrer sur l’apprentissage du kart. Lancée en 2004, cette catégorie est l’une de celles qui a connu la plus forte augmentation en termes de participants. Elle est aujourd’hui présente dans quasiment toutes les régions.
MINIME Catégorie d’initiation à la compétition pour les 10-12 ans, avec de nombreuses courses dans toute la France. Proche du matériel utilisé en Cadet, il est en revanche, malheureusement, différent de celui du Mini-Kart. On passe en effet à du matériel 2 temps qui demande donc beaucoup plus d’entretien, puisqu’on dépasse ici les 13000 t/mn, mais le moteur fabriqué par IAME est toutefois très fiable. Quoi qu’en dise les parents, il existe peu de différence d’un ensemble à l’autre, tout du moins au niveau régional, et c’est souvent le pilote qui fait la différence à cet âge. Pour les pilotes de petite taille, il est parfois nécessaire d’effectuer des modifications au niveau des pédales et du baquet, car les châssis Minime ont le même empattement que ceux des Seniors ! Selon ses mensurations, un jeune qui est dans l’année de son 10ème anniversaire a donc intérêt à rester en Mini-Kart. A l’inverse, il est possible de passer en Cadet dès l’année de son 12ème anniversaire lorsque le poids du kart avec le pilote commence à devenir un handicap.
CADET Cette catégorie est la suite logique du Minime. Le matériel est quasi identique, à l’exception du moteur Parilla Puma qui passe de 85 à 100cc (il est possible de conserver son moteur et de n’acheter qu’un kit de conversion, cylindre + carburateur). Les coûts restent encore limités, d’autant que le règlement est devenu plus strict ces dernières années afin de limiter l’entretien et « la course à l’armement ». Comme en Minime, les pneus sont à gomme dure, mais certainement pas encore assez pour des jeunes pilotes. La bagarre est omniprésente à tous les niveaux du peloton. Dans l’année de ses 14 ans, selon son niveau, un pilote a la possibilité d’accéder aux catégories Nationale ou Formule FFSA Jeunes. De même, dès 13 ans, il est possible de passer en KF3 (Junior), qui est le premier échelon pour courir à haut niveau. Dans tous les cas, attention de ne pas griller les étapes.
FORMULE FFSA C’est la catégorie idéale pour mettre le pied à l’étrier ou courir à moindre frais, en entraînement comme en compétition. Le matériel est monotype et a été conçu pour éviter « la course à l’armement » et permettre de courir avec un budget de fonctionnement modéré et même imbattable. Le matériel est peu onéreux à l’achat et il se caractérise par un moteur 100cc équipé d’un embrayage et d’un démarreur, alors que les pneus sont à gomme dure. Grâce à l’adoption d’un nouveau cylindre en 2007, le moteur a gagné en puissance, sans que cela n’affecte sa solidité. Le règlement strict fait la part belle au pilotage. La Formule FFSA est divisée en deux (Jeunes et Senior), avec deux échelles de poids et d’âge. A noter qu’il est possible de s’essayer à la Formule FFSA en compétition, en louant un matériel à la course et en prenant une licence à la journée.
NATIONALE Plus populaire dans la moitié nord de la France que dans le sud, cette catégorie de promotion a adopté en 2005 le Rotax J125, qui propose une version dégonflée du célèbre Rotax Max, sans valve à l’échappement. Ce moteur moderne, compétitif et particulièrement robuste est installé sur un châssis “éco”, avec arbre de ø25 mm et frein mécanique. Equipé de pneus à gomme semi-tendre très constants dans le temps, l’ensemble est commercialisé à plus de 4000 €. Le pilote peut choisir entre plusieurs marques de châssis et a accès à divers possibilités de réglages. Très homogène, avec une bonne tenue de route, le kart reste aussi agréable à piloter. Il est important de vérifier la présence de la catégorie dans sa région avant d’investir dans ce matériel, qui reste chère pour une catégorie de promotion. Accessible à partir de 14 ans.
ROTAX MAX / ROTAX MASTER Cette catégorie tient sa grande popularité dans l’hexagone de son rapport performances-fiabilité unique dans les annales. Le moteur Rotax FR125 développe en effet 28,5 ch et dispose d’une grosse puissance à mi-régime, les révisions sont pourtant très espacées de par la solidité de sa mécanique. Facile à utiliser et garanti 6 mois, le Rotax Max a inspiré de nombreux moteurs actuels qui cherchent à limiter les contraintes. Le Rotax est installé sur un châssis similaire à ce qui se fait de mieux au plus haut niveau (26 marques autorisées). Cette coupe de marque offre surtout de multiples possibilités de courir, aussi bien au niveau régional pour le pilote moins chevronné et financièrement limité, qu’au niveau national, avec le challenge Rotax France ou la Bridgestone Cup, sans oublier le succès qu’il rencontre en endurance. S’il est possible de courir à tout âge en Rotax Max, les pilotes à partir de 32 ans peuvent choisir la catégorie Rotax Master. Le niveau y est parfois moins élevé, mais surtout le poids passe de 160 à 170 kg.
X30 / X30 MASTER Apparu en 2005, le X30 se poste en alternative au Rotax Max. C’est aussi un 125cc fiable et performant, équipé d’un contre-arbre d’équilibrage, où le choix de châssis est vaste. Contrairement au Rotax dérivé de la moto, il s’appuie sur une technologie issue du karting, puisque ce modèle de la gamme Parilla est fabriqué par l’usine italienne IAME, spécialiste des moteurs de kart depuis de nombreuses décennies. Il en découle un carburateur Tryton à membranes qui se règle avec des vis, une batterie qui se recharge en roulant et une plage d’utilisation du moteur assez linéaire du bas au haut régime. Pas beaucoup plus cher qu’un Nationale, il procure de bonnes sensations de pilotage. En 2008 est apparue la catégorie X30 Master, pour les pilotes de plus de 32 ans.
ROTAX DD2 Idéal pour le loisir haut de gamme, cet ensemble équipé du moteur Rotax DD2 permet aussi de courir dans le challenge Rotax Max France. Dérivé du Rotax Max, le DD2 possède deux vitesses (système de palettes au volant) pour augmenter à la fois le bas et le haut régime, ce qui lui permet d’atteindre la puissance d’environ 32 ch. Sa transmission originale se caractérise par une cascade de pignons, ce qui évite l’utilisation d’une chaîne.
K125 La Nationale 125 (ou N125) s’appelle désormais KZ125, en référence aux deux lettres désormais utilisées par la fédération internationale pour désigner les catégories 125cc à boîte de vitesses. Comme pour le Rotax Max, la stabilité du règlement est une des raisons qui explique le succès du KZ125. Le kart complet reste assez cher à l’achat, bien qu’il existe de bonnes occasions à prix attractif, mais l’entretien reste relativement limité lorsqu’il est utilisé dans de bonnes conditions. Ce qui sous-entend qu’il est préférable de posséder quelques connaissances en mécanique, à moins d’être bien entouré. L’homogénéité du matériel, la puissance de plus de 40 ch, la boîte 6 vitesses, le freinage sur les quatre roues, et toutes les sensations qui vont avec, font le bonheur de centaines de pilotes, à partir de 15 ans. Ceux-ci ont en outre le plaisir d’avoir un vaste choix de courses, au niveau régional comme national, avec plusieurs grandes épreuves sur circuit long ou traditionnel. A noter qu’en fonction du nombre d’engagés, les organisateurs pourront créer une catégorie “KZ 125 Master” pour les pilotes âgés d’au moins 32 ans, comme ce sera le cas à la Coupe de France.
125 / KZ2 Cette catégorie est la suite logique du KZ 125 pour les pilotes qui souhaitent poursuivre à haut niveau. Le matériel est quasiment identique, si ce n’est des pneus à peine plus tendres et l’accès aux moteurs homologués en 2007. A quelques exceptions, il n’y a pas de KZ2 au niveau régional, mais la formule permet de courir dans des grandes épreuves, comme les Grands Prix FFSA ou le championnat d’Europe CIK.
KF1 (ELITE) Elle regroupe les meilleurs pilotes français, qui participent aux grandes épreuves internationales en parallèle, puisque la catégorie a disparu au niveau national (plus de KF1 dans la série Grand Prix Karting FFSA en 2008). Très performant, le matériel demande une grande expérience du kart, d’autant que les pneus à gomme extra-tendre sont difficiles à appréhender.
KF2 (ESPOIR) L’ex ICA est la catégorie internationale la plus fournie, car les pilotes sont nombreux à passer par cette étape pour goûter au haut niveau. Plébiscités par ceux qui veulent engranger un maximum d’expérience avant de passer à l’automobile, elle est aussi la suite logique du KF3 et l’anti-chambre du KF1. Les nouveaux moteurs offrent un bon compromis performances-fiabilité, mais restent assez pointus à mettre au point par rapport aux anciens 100cc, sans doute parce qu’ils étaient encore en plein développement en 2007. En outre, la KF2 devrait rapidement faire son apparition au niveau régional, puisqu’en plus des Grands Prix FFSA, elle se produira lors d’une Coupe de France, au Trophée KART MAG et dans l’Euro Endurance Série.
KF3 (JUNIOR) Anciennement appelée Junior, cette catégorie est accessible aux jeunes pilotes de 13 à 15 ans. Les pneus sont déjà à gomme tendre et le niveau requiert une certaine expérience du pilotage. Absente des courses régionales (sauf rares exceptions), la catégorie se produit en France dans la série Grand Prix Karting FFSA, dans les grandes épreuves internationales comme la WSK, la Winter Cup, le Trophée Margutti, la Coupe des Champions et au championnat d’Europe de la CIK.
ENDURANCE Championnat organisé en 7 épreuves, qui englobe les 5 courses du championnat de France. Large choix de matériel (100cc, 125cc SBV ou 4-temps). Bonne ambiance, notion d’équipe importante, la course se jouant tant sur la piste que dans les stands. Budget divisé par le nombre de pilotes. Permet de rouler beaucoup. Pneus endurant à gomme médium. Possibilité de disputer des courses “light” avec l’Euro Endurance division 2.
125 / TTI CARBONE Cette Coupe de marque accessible à partir de 15 ans propose trois trophées (France, Europe et Italie) en plusieurs courses et des amicales, le plus souvent au sud de la Loire. Le matériel au look d’enfer est équipé d’une nouvelle carrosserie intégrale en kevlar en 2008.
SUPERKART 250 Rapport poids-puissance et freinage impressionnants. Excellent rapport budget-performance. Se pratique sur long circuit auto ou moto. Championnats de France et d’Europe. Moteur 250cc bicylindre, pneus 6 pouces à gomme tendre.
OPEN Cette catégorie est utilisée dans les régions pour regrouper les formules dont les plateaux ne sont pas assez quantitatifs. Un organisateur peut ainsi accepter les engagements de pilotes, quel que soit leur matériel, pour peu que celui-ci soit sans boîte de vitesses. Evidemment, l’Open n’est pas une “vraie” catégorie comme les autres et ne donne lieu à aucun championnat ou challenge officiel. Le but est simplement de permettre à tous les pilotes de pouvoir courir et se faire plaisir, même avec un vieux kart ou un matériel moins populaire. Beaucoup de modèles y sont admis, même si les écarts chronométriques sont importants entre certains karts. Poids: 155 kg mini. Age: A partir de 15 ans (atteint dans l’année). Licence: Nationale. Châssis: Tous modèles aux normes CIK. Frein mécanique ou hydraulique. Moteur: Libre, 2 temps monocylindre de 125cc maxi ou 4 temps mono ou bicylindre de 250cc maxi. Sans boîte de vitesses. Carburateur libre. Pneus homologués à gomme dure ou médium (tendre interdit). Tout prix. Courses: Amicales et trophées suivant les régions.